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Tissage japonais
Le système textile de poule Orimono Soshiki

Enrouleur d'écheveaux japonais traditionnel en bois ancien.webp

Le mot clé

Mottainai (fossé - lien - proche)

ou « un sentiment de regret lorsque quelque chose est gaspillé sans en tirer de valeur »

c'est la philosophie de ne jamais gaspiller de matériaux précieux lorsque l'on peut prolonger leur durée de vie utile grâce au recyclage et à une réutilisation soignée.

Cela s’accompagne d’un profond respect pour la matière et d’une gratitude pour le fait que nous la possédions.

J’adore ce concept et je souhaitais le découvrir et l’appliquer à mon métier de tissage.

Projet à venir...

Une femme japonaise assise dans un kimono en soie rose et rouge.webp

Zanshi est un mot

Zanshi signifie reste. Le tissage Zanshi consiste à rassembler tous les fils restants d'un projet de tissage à motif fixe, à les mélanger en fils utilisables et à créer des motifs uniques à usage unique entièrement dépendants des couleurs et des fibres restantes. Le tissu Zanshi était souvent considéré comme un mélange de mauvaise qualité. Pour ce projet, j'utiliserai des cotons français recyclés ou de la soie bourette japonaise et je prendrai tous mes modèles de brouillons du livre Orimono Soshiki Hen Textile System publié au Japon en 1903 (voir ma page de livres recommandés). La soie bourette, ou soie noil, est une fibre courte et bosselée collectée à partir des restes de déchets de la production de tissu de soie, elle se tisse en un tissu avec une surface nettement rugueuse, noueuse et irrégulière - j'aime la texture !

Sakiori est un aliment de base

Le sakiori est né au XVIIIe siècle et consistait à déchirer des vêtements jetés et disparates en petites bandes de taille uniforme et à les tisser pour en faire un nouveau vêtement unique. Saki signifie déchirer.

Femme tissant sur un métier à tisser traditionnel en bois vue d'en haut en noir et blanc
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